Contexte: Villa Médicis, 2012
Impression: Lézard Graphique
Description: 120×176 cm, série de 4 affiches
Photographies: Giovanni De Angelis
Galilée a dédié la découverte des quatre satellites de Jupiter (qu’il a nommé Cosmica Sidera) aux quatre frères Médicis qui l’ont accueilli régulièrement et ainsi protégé de l’inquisition. Les sols lunaires de ces satellites ont été sérigraphiés sur 4 affiches avec des encres phosphorescentes mélangées à des pigments colorés. Des expériences chimiques faites sur les écrans sérigraphiques ont généré des réactions étranges qui se mélangent aux aspérités des sols lunaires. Ces affiches, contrecollées sur des panneaux de bois aux tranches colorées, ont été placées dans la Loggia du Bosco, en appui sur les arêtes des niches. Un éclairage conséquent chargeait les pigments de lumière, et baignait les panneaux dans une aura de couleur. À intervalles réguliers, les panneaux étaient plongés dans le noir, générant leur propre lumière. La seconde de transition lumineuse est inscrite dans la rétine comme un résidu cosmique. En parallèle, Emmanuel van der Meulen a exposé une série de peintures liées au Cosmos et à la forme du cercle, dans les niches situées sous la terrasse du Bosco. L’installation était une balade cosmique, entre matérialité et immatérialité des auras de couleurs.
Galileo dedicated the discovery of Jupiter’s four satellites (which he named Cosmica Sidera) to the four Medici brothers, whom he frequented regularly. Their acquaintance eventually protected Galileo from the Inquisition. Lunar soil from these satellites was screen printed on 4 posters, using phosphorescent inks mixed with colored pigments. Chemical experiments on silkscreens generated strange reactions when mix with the lunar soil. The posters, laminated onto wooden panels resembling slices of color. They were then placed around the Loggia del Bosco, leaning against various edges and corners. A good deal of lighting was used to charge the light pigments with energy, bathing the panels in color, causing them to glow, with a luminescent aura. At regular intervals, the panels were plunged into darkness, left to generate their own light. That brief second of luminescence is recorded in the retina, like a cosmic residue of sorts. Also part of the exhibition, Emmanuel van der Meulen exhibited a series of paintings in reference to the Cosmos and the circle as a form, beneath the terrace of Bosco. The installation was a cosmic trip, among the auras of colors, from palpable to ethereal.